« j’ai vraiment l’impression de servir à quelque chose »

Adeline 32 ans, gestionnaire de la donnerie de Namur
Je suis architecte de formation et actuellement chargée de mission en éco-construction à l’asbl écoconso. Indépendante complémentaire « Fleur des champs », créations d’inspiration nature et récup’, principalement des carnets et des boucles d’oreilles. Mes centres d’intérêt sont l’artisanat, les savoir-faire, les activités nature, les voyages, etc.

Je suis la gestionnaire de la donnerie virtuelle de Namur. 

Ma soeur habitait à l’époque à Louvain-la-Neuve où il y a la donnerie la plus importante de Wallonie et j’ai trouvé l’idée terrible. C’est d’une simplicité impressionnante, ça ne coute rien, c’est facile à mettre en place. Le système permet l’échange d’information (offre et demande), mais le principal se fait de personne à personne. C’est peut-être une donnerie virtuelle, mais qui permet de nombreux contacts « réels ».  Il y a l’aspect environnement (réemployer au lieu de jeter) et l’aspect social (gratuité des objets reçus). 

J’habite Namur et il existait à l’époque une donnerie via un groupe google qui n’avait pas tellement de succès (j’imagine à cause de la nécessité d’avoir une adresse gmail). J’ai lancé une donnerie facebook (suite au succès que j’ai pu constater d’une donnerie similaire au luxembourg), mais ça n’a pas vraiment décollé. Entre temps, David Petit du RCR, et habitant de Namur à l’époque, a proposé de lancer une donnerie virtuelle du style de celle de LLN à Namur. C’était le 18 septembre 2012, il y avait alors 10 membres. Nous sommes deux modérateurs, mais je gère la plupart des demandes d’inscription et les « recadrages ».  En décembre 2013, j’ai aussi revu le look de la page de la donnerie qui était d’après mes retours un frein à l’inscription et à la bonne compréhension du fonctionnement. La donnerie de Namur compte à ce jour 362 membres, c’est une belle évolution !

En gérant cette donnerie, j’ai vraiment l’impression de servir à quelque chose. Ça ne me prend pas énormément de temps (1h max par semaine, ponctuellement un peu plus s’il y a une présentation à faire quelque part par exemple) et ça permet de nombreux dons ! C’est ma « part du colibri » pour reprendre l’expression de Pierre Rabhi. Et j’en profite aussi à l’occasion pour donner ou demander des objets.

Adeline, 32 ans, Namur.

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